lundi 18 février 2013

Héros et personnages: Les héros de fiction 

 

Dans le cadre de l'une des épreuve du BAC qui est le TPE, nous avons décidé de choisir le thème de Héros et Personnages, en traitant en particulier le héros de fiction. Étant donné que le domaine du héros de fiction est vaste, nous avons donc traité de manière globale le héros de fiction à travers différent genre comme le roman,le cinéma,ou le dessin animée.




Le héros de fiction est un personnage d'une œuvre littéraire et/ou cinématographie qui se distinguent par ses valeurs et ses mérites. Pour cela, nous traitons quatre types de héros qui sont: Super-man,Don Quichotte,Sherlock Holmes et Quasimodo.
 Superman est le super-héros le plus connu au monde dans le sens où il représente tout ce que peut être un super-héros (invulnérable, ayant de grands pouvoirs) essayant de rendre le monde meilleur. Superman apparaît pour la toute première fois dans un magazines américains en 1938. Le super-homme aura très vite beaucoup de succès et apparaît dans les journaux, à la télévision, dans les jeux vidéos. 
 Don Quichotte est un roman du XVII eme siècle, le plus célèbre de Miguel de Cervantès. Don Quichotte est un personnage qui s'est enivré des romans chevaleresques au point de s'imaginer tel un chevalier combattant les vices de ce monde. Ce personnage de fiction dit aventurier des causes perdues est adapté aujourd’hui dans tout les genres. Sherlock Holmes est un personnage de fiction crée par Sir Arthur Conan Doyle en 1887. Il est devenu le personnage type du détective privé évinçant tout ces prédécesseurs comme Edgar Allan Poen.
Quasimodo appartient à l'œuvre de Victor Hugo publié en 1831 qui est «Notre Dame de Paris», il devient le personnage type du monstre gentil. Alors que dans le roman de Hugo, Quasimodo est un personnage secondaire, il devient par les différentes adaptations le personnage principal comme notamment chez Disney dans le «Bossu de Notre-Dame
Nous allons tenter de répondre à cette question: Le Héros de fiction permet-il l'évolution de l'Homme dans la société ?
Nous allons étudier dans un premier temps si l'Homme a besoin de Héros dans son existence.
Dans une une seconde partie le héros nous analyserons Le héros étant l'image de la société dans laquelle il est crée.
Nous conclurons comment le Héros éduque l'Homme.
 





I-L’homme a-t-il besoin de héros dans son existence? 

a.Le héros:un modèle pour l'homme  

Dans notre société, tout être humain a besoin d’un modèle, d’une ligne de conduite, de quelqu’un en qui il pourrait se référer. Le héros incarne la perfection morale, physique et intellectuelle. Ainsi l'homme, cherchant à atteindre la perfection, peut se représenter en lui. C’est le processus d’identification. Selon Aristote il existe:

  • L’identification admirative: C’est l‘identification au héros parfait. Le héros est le modèle qu’il faut imiter.
  • L’identification par sympathie: C’est l’imitation à un autre qui n’est pas nécessairement parfait.
Le processus d'imitation démarre dès l'enfance. Dès leur plus jeune âge, les enfants cherchent un modèle à imiter. Ils imitent leurs parents, leurs frères et sœurs. C’est en reproduisant leurs gestes qu’ils se les approprient. Ils sont fascinés par les héros aux supers pouvoirs, ils se passionnent pour des personnages aux capacités extraordinaires et à l'allure hors du commun. 
 Le petit garçon rêve plutôt de superhéros. Il se voit le plus beau, le plus grand, le plus fort, comme son papa. Ses modèles sont Superman ou Spider man, héros qui possèdent des super-pouvoirs, c’est-à-dire une force physique surhumaine, une rapidité extraordinaire et une résistance à la douleur très importante. Ces super-pouvoirs leur permettent de réaliser des véritables exploits. Ils sont capables de marcher sur les murs, de voler. Ils sont toujours du côté des gentils et des plus faibles. Leurs super-pouvoirs les rendent capables d’affronter le mal. Ils sont invincibles et prêts à sauver le monde. L’enfant s’attache d’autant plus aux superhéros que ces derniers quittent régulièrement leur tenue de superhéros pour revêtir celle d’un homme normal. C’est alors très facile de s’identifier à eux.Le super-héros est pour l’enfant l’image d’un adulte. Il se sent protégé par le superhéros comme il le serait par un adulte bienveillant. Ainsi, les héros représentent pour les enfants un idéal qui les aide à grandir.
Les adolescents sont assez souvent mal dans leur peau. Ils se sentent confrontés à un monde d’adultes indifférents voire malveillants. C’est l’époque des modifications corporelles, des amours difficile. Ils cherchent alors des héros proches d’eux, en quelque sorte des héros qui leur ressemblent. S’ils sont toujours attirés par les héros des américains, ils comprennent rapidement qu’il n’y a pas le bien d’un côté et le mal de l’autre, mais qu’il y a en tout être humain du bien et du mal. Ils cherchent plutôt leurs héros dans Sherlock Holmes qui comme les adolescent est en quête de vérité. Le héros de cette fiction n'est pas parfait. Il lui arrive même de faire de faire des erreur. Comme les enfants, les adolescents cherchent quelqu’un à imiter. 
A l’adolescence commence le phénomène du groupe. L’adolescent vit dans son groupe. Il adopte les habitudes du groupe, il a les mêmes activités que les membres de son groupe, il s’habille comme ses amis. Il peut à l’intérieur du groupe jouer un rôle. C’est ce qui se produit dans les jeux de rôle. Il entre dans la peau de son personnage, il devient en quelque sorte le héros. Les héros des adolescents ne sont pas parfais, ils rencontrent des difficultés et c’est cette similitude avec leurs héros qui aident les adolescents à affronter leurs propres difficultés, à s’épanouir pleinement et à prendre confiance en eux avant d’arriver à l’âge adulte.
Longtemps, la société européenne a été une société religieuse. Dans une société religieuse, l’homme croit en Dieu et Dieu est tout puissant. Les différentes religions ont sensiblement les mêmes exigences: la croyance en Dieu, l’honnêteté, le respect de l’autre. Le non-respect de ces principes risque d’entraîner la sanction divine, par exemple l’enfer.
Nous vivons actuellement dans une société laïque. A quels modèles l’homme se réfère-t-il dans une telle société?
Les adultes choisissent souvent leurs héros dans l’histoire. Les héros sont alors les Résistants héros collectifs, dont ils connaissent l’histoire par la littérature comme Quasimodo qui devient malgré les apparences un héros ayant de grandes valeur. Plus qu’aux héros eux-mêmes, le lecteur ou le spectateur s’identifie aux valeurs incarnées par le groupe de héros collectifs. Les adultes peuvent aussi choisir pour héros des figures marquantes de la société ou de la fiction, qu’il s’agisse de savants ou de médecins qui ont fait de grandes découvertes. Dans le même temps les adultes restent fascinés par les superhéros. Ils sont nombreux à regarder et aimer les films réalisés à partir des héros des comics. Il est possible d’acheter des tee-shirts décorés avec des superhéros. Par ailleurs l’adulte adhère à différents groupes. Il y a le groupe des collègues de travail, le groupe des activités sportives ou culturelles et le groupe des amis. Ces différents groupes peuvent s’interpénétrer.
 Si l’adulte a acquis sa personnalité, il n’en demeure pas moins qu’il reste influencé par les autres membres du groupe, de même qu’il exerce une certaine influence sur eux. Certains héros cependant ne présentent pas que des aspects positifs. Comme Don Quichotte est certes un noble, mais qui est également une grand naïf. Les traits dominants des héros sont donc le courage, la grandeur d’âme, qualités dont l’adulte aimerait faire preuve.

b. Le héros: un danger pour l’homme.

Même à l’âge adulte beaucoup de nos actions sont dictées par un besoin irrépressible d’imiter nos congénères et les adultes ont besoin de héros pour avoir quelqu’un à imiter. Le héros peut parfois prendre trop de place dans la vie de l’individu, qui cherche trop à l’imiter au risque de perdre sa propre personnalité. Le risque peut être réel pour certains adolescents de ne vivre que des rôles. C’est ce qui peut se passer pour certains avec les jeux de rôles. Le risque est le héros négatif. Le héros négatif est un héros malfaisant. Dépourvu de sens moral, il est capable de faire faire preuve de violence et de cruauté. C’est celui à qui, en principe, nous ne voulons pas ressembler. Le lecteur ou le spectateur peut être fasciné par le héros négatif, il ne s’identifie pas à lui mais il est amené à réfléchir sur ses propres tendances obscures. Certaines personnes, soit du fait de leur personnalité fragile, soit du fait de leurs tendances profondes peuvent prendre le héros négatif pour modèle. Mais à l’intérieur du groupe, prendre la défense de héros négatifs, c’est parfois prendre le risque de se faire exclure de son propre groupe. C’est peut-être alors l’appartenance au groupe qui minimise l’effet du héros malfaisant, encore faut-il que le groupe ne soit pas orienté vers des activités répressives.Donc nous dire que le héros peut être un danger pour l'Homme.

Pour conclure cette première partie, nous pouvons dire que l'Homme a besoin de Héros dans son existence car il permet notamment de souder la communauté et de devenir ainsi un modèle pour l'Homme. Bien sûre, le modèle du héros varie selon l'âge,le sexe... A contrario le héros de fiction peut devenir également un danger si celui devient un objectif à éteindre et non plus comme perfection qui nous aide à avancer.




II – Le héros de roman est l'image de la société dans laquelle il est créer

Dans toute société, l'homme a besoin de héros et devient l'image de la société. Nous verrons dans un premier temps le personnage de fiction incarnant la société dans laquelle il vit puis, la réécriture d'un héros selon l'époque.

a) le personnage du roman incarne la société dans laquelle il vit.

Le personnage de fiction représente la société de son époque. Elle est le miroir des codes de son temps. Prenons par exemple, Superman qui est l'image de la société de consommation qui se développe aux États-Unis au début du XXème siècle. Il incarne le stéréotype du rêve américain. Don Quichotte aussi, qui est une parodie des romans chevaleresque représente pour autant les caractéristiques du gentilhomme du XVIIème siècle. Il rêve d'être reconnu comme un chevalier, un héros défenseur de la bonne cause.Le personnage permet de refléter la société dans laquelle il vit car l’écrivain le plonge dans un cadre spatio-temporel spécifique qui renvoie a une société donnée comme par exemple dans l’œuvre Sherlock Holmes où nous sommes plongés dans Londres des romans gothique de la deuxième moitié du XXeme siècle. Dans ces enquêtes Holmes montre et décrit toutes les catégories sociales de son temps (de l'aristocrate à l'ouvrier). C’est une société où il est difficile de gagner en notoriété lorsque l’on part du plus bas échelon. On se plonge dans le cadre de l’époque c'est-à-dire dans la ville de Londres (ville phare de la révolution industrielle) en pleine expansion où la misère est courante. Aussi le personnage représente un type de caractère avec des qualités et des défauts présents à une époque donnée. Cet individu est décrit sous des traits physiques caractéristiques qui permettent d’établir une correspondance psychologique du caractère du personnage. Selon le type de personne, ses sentiments sont exprimés différemment. Le caractère du personnage peut faire de lui un simple exemplaire d'un groupe social, il reflète alors le milieu dans lequel il vit par ses vêtements, sa profession, son langage, son idéologie. On lui donne les qualités et les défauts de son milieu pour en faire un personnage singulier et représentatif comme fait Cervantès avec son personnage de Don Quichotte avec son allure mais aussi sa classe sociale ( un noble) malgré l'ironie que laisse passé l'auteur.

 De plus le personnage est aussi le porte parole de l’auteur pour critiquer la société dans laquelle il vit, car au delà de l’individu en lui-même et de son histoire, le héros est le symbole d’un groupe social. Il incarne une idée et sert de support à son créateur pour exprimer son point de vue et ses critiques de manière détournée. Il donne sa propre vision de la société, une version parfois pessimiste des choses même si l’auteur se veut objectif comme dans Notre Dame de Paris de Victor Hugo avec le destin tragique de de Quasimodo et de Emeralda. Mais l’écrivain peut aussi par l’intermédiaire du personnage mettre en avant un défaut essentiel et caractéristique de la société de son époque comme l’a fait Hugo avec ce même personnages qui raconte l’histoire d’un homme au cœur d'or malgré son allure repoussante destiné à un destin tragique. Victor Hugo s’est donc servi du personnage pour décrire ce coté mauvais de la société qui voue un culte à la beauté extérieur. Nous venons de voir que le personnage a pour fonction première de refléter la société dans laquelle il vit avec un cadre spatio-temporel et un type de personnages spécifique à la société de son époque et un rôle de porte parole permettant à l’auteur d’émettre des critiques indirects. Pourtant ce n’est pas la seule fonction qu’il exerce, il peut aussi divertir et instruire le lecteur, apporter des connaissances ou encore permettre de s’enrichir.
Le personnage permet donc au lecteur de fuir dans l’imaginaire car il a besoin de s’évader du réel, dans des univers de rêve. Pour ça le personnage incarne souvent un héros idéalisé, parfait qui évolue dans un cadre peu réel avec un monde fabuleux ou fantastique.


b. La réécriture du héros de fiction suivant l'époque
Les héros de ficiton sont crée et appartiennent à une certaine époque. Prenons comme exemple Sherlock, qui est devenu une machine à raisonner. En effet Conan Doyle, initie le roman policer. Il est vrai que Conan Doyle n’a pas inventé le roman d’énigme, ni le détective scientifique. Avant lui, deux auteurs créent des personnages marquant qui fascine Conan Doyle: Edgar Allan Poe crée le chevalier Dupin et invente le récit policier sous forme de nouvelles Emile Gaboriau écrit les premiers romans policiers en créant le personnage de l’inspecteur Lecoq. Conan Doyle disait que les aventures de Sherlock Holmes n'était pas la partie la plus intéressante de ses œuvres, il voulait être reconnu, pour ses récits historiques. Mais c’est avant tout Sherlock Holmes que les lecteurs ont retenu, jusqu'à oublier l'auteur lui-même.
Le personnage de Sherlock Holmes prend vie au moment où le rationalisme domine l’Europe avec notamment les découvertes scientifiques modernes. Conan Doyle a synthétisé en Sherlock Holmes tout les autres détective qui vont être crée par la suite. Sherlock Holmes est un homme de science , il reprend et utilise le raisonnement déductif, il se dévoue tout entier à ses enquêtes et il sait prendre du recul (ce qui le rend sinique). Il a enfin des caractéristiques immédiatement reconnaissables, comme la loupe. La dernière réincarnation de Holmes est celle du film de Guy Ritchie. Dans ce film le héros de Doyle semble être plus un super-héros, doué d’un pouvoir tel un devin (un instint de déduction qui est poussé à l’extrême, qui ressemble bien au modèle tout américain du super-héros). Guy Ritchie va encore plus loin dans le personnage de Holmes par rapport aux anciennes versions cinématographiques de Sherlock Holmes .
Le cinéma a toujours accentué un aspect du détective, son côté héros d’action. En revanche, le réalisateur et les scénaristes reprennent en compte une autre évolution du personnage, liée cette fois à sa présence dans la BD, en particulier dans le comics américain. De surhomme de la littérature populaire, il devient super-héros. Son intelligence est si exceptionnelle qu’elle a quelque chose du super-pouvoir, qui dans les films de Guy Ritchie n’est plus seulement une faculté de déduction mais d’anticipation, de précognition, qu’il met au service de l’action pure:les combats. Et puis, avant Guy Ritchie, les illustrateurs, les comédiens avaient donné au personnage une sorte de costume, comme pour les super-héros : la casquette, la pipe calebasse, et le manteau-cape (comme la cape des super-héros). Donc Sherlock Holmes, rejoint au 20ème et du 21ème siècle les super-héros. Aujourd'hui un héros peut avoir plusieurs images. En effet il y a sa version original avec son histoire d'origine et il y a également le miroir du héros qui est volontairement détournée. Le premier cas c'est une réécriture soit une évolution de l’œuvre, une transformation. Superman est repris avec son origine et son identité, mais on modifié quelques caractéristiques su personnages comme la couleur de sa cape par exemple. Dans The Dark Knight Returns de Frank Miller (1986), Superman est à quelque chose près le même, bien qu'il s’agit d’une version plus futuriste plongée dans la Guerre Froide.. Il y a dans une partie de ce film qui confronte deux modèles de super-héros rivaux qui sont Batman et Superman. Ce dernier, jamais vraiment mentionné comme Superman. Ce film montre les limites de la superpuissance américaines qui avec deux de ces super-héros s'autodétruit.
 Pour conclure cette seconde partie nous pouvons dire que le héros évolue selon son époque et que selon l'époque dans laquelle il est réécrit on peut devié un nouveau héros.

III – Le héros donne une image qui éduque l'homme

Un héros de roman, est initialement crée pour divertir le lecteur, pour qu'il puisse développer son imagination et lui donner envie de lire encore et encore. Cependant, le roman peut aussi permettre à l'homme de développer son esprit critique. Le héros va pouvoir enseigner à l'homme dans sa vie et dans sa société par sa force mais aussi ses faiblesses le rendant moins idéaliste mais plus réaliste modifiant la définition du « héros. ». Comment le héros permet-il d'éduquer l'homme ? Dans une première partie, nous verrons comment un héros peut être transformé en antihéros, puis que de nouvelles formes de héros peuvent donner à l'homme une vision de l'humanité. 

 
a) Du héros à l'antihéros

Le héros traditionnel a comme but premier d'être beau, fort, hors du commun avec des attributs moraux du courage et de la vertus. Les personnages de romans portent encore parfois les valeurs des héros chevaleresque et deviennent « le modèle » dans plusieurs domaines comme le social, moral, ce qui permet d'influencer l'homme dans sa société. Pourtant, certains personnages ne sont que de simples humains et vivent de leurs faiblesse, la notion de héros est donc modifié. En ce qui concerne le héros fort et puissant, Superman en est le parfait exemple, sa force surprenante, son côté immortel et le fait de pouvoir voler dans les aires fait de lui le parfait exemple du héros mythique. Même sa double personnalité de super-héros n'est pas identifiable parmi les êtres humains, sa figure héroïque incarne une sorte d'idéal aidant les gens par rapport aux sentiments de faiblesse et d'impuissance. Ce qui fait que Loïs, son amoureuse tombera sous le charme de Superman plutôt que le côté humain et identifiable de Clark, l'autre personnalité plus ordinaire du personnage.
 
 Pourtant, contrairement au sens premier, le héros de fiction lui est plus banale, il n'est pas un demi-dieux de légende ce qui lui permet d'être plus proche de la réalité et donc du lecteur. Le personnage de Quasimodo, par sa bosse devient tout d'un coup plus humain et se fait apprécier par le public. L'humanité finit donc par prendre le dessus sur la surhumanité et rend les personnages beaucoup plus proche du lecteur. Pour illustrer notre propos nous vous invitons à regarder une vidéo sur le site de europe 1.
David Abiker nous parle d'un héros de conte moderne et sociétal : superman. (http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/David-Abiker/Videos/Superman-heros-contemporain-1353265/)
Cependant, à force de créer des héros beaucoup plus « humains » on insiste à une inversion des rôles et le héros devient donc un antihéros. Car même si l'infirmité de Quasimodo suscite la pitié du lecteur par le fait qu'il ait été abandonné par ses parents très jeune, et par sa solitude (il n'est pas apprécié par la foule qui le désignera comme « rois des fous »). Il a toutes les caractéristiques de l'antihéros comme l'a lui-même définit Hugo en désignant ce personnage comme un être « quasi-homme » : « Il baptisa son enfant adoptif, et le nomma Quasimodo, soit qu'il voulût marquer par là le jour où il l'avait trouvé, soit qu'il voulût caractériser par ce nom à quel point la pauvre petite créature était incomplète et à peine ébauchée. En effet, Quasimodo, borgne, bossu, cagneux, n'était guère qu'un à peu près ». 

 
  Malgré son courage pour essayer d'aider la bohémienne Esméralda, dont il est fou amoureux, il préférera mourir auprès de son corps après qu'elle eût été exécuté sans qu'il réussisse à la sauver. Ce personnage est donc à l'encontre du héros puissant et n'ayant peur de rien. La notion du antihéros peut également



s'appliquer de façon plus comique car par en riant du personnage en le rend plus ridicule. Ainsi, Don Quichotte, le personnage de Cervantes a été introduit comme une parodie comique des romans de chevalerie notamment dû à son personnage principal, le pauvre gentilhomme Alonso Quichano qui à force
d'être obsédé par les romans de chevalerie, va réellement se prendre un beau jour pour le chevalier Don Quichotte. Pour devenir Don Quichotte, Alonso Quijano imite les héros de romans, et aussi ceux des poèmes héroïques, avant de redevenir lui-même et de prendre un vrai visage humain. Le personnage devient rapidement le sujet d’illustrations, de moqueries et de mascarades. Don Quichotte passe pour un idiot auprès de ceux qu’il rencontre. Il croit que les auberges ordinaires sont des châteaux enchantés et les filles de paysans de belles princesses. Il considère qu’une paysanne de son pays, Dulcinée de Toboso. qu’il ne rencontrera jamais, est l’élue de son cœur à qui il jure amour et fidélité. Don Quichotte y apparaît comme une figure burlesque et un héros comique. Ce personnage est donc un anti-héros nous attirant à la fois le rire puis l'admiration pour un homme condamné à l'échec mais qui persiste à atteindre comme objectif d'être un grand chevalier, un rêve impossible. Enfin, ces aventures romanesque permet de mieux comprendre le sens d'un anti-héros : être le contraire de ce qu'on attend en restant toujours un héros qui vit des aventures à la fois réelles et farfelues.

Ces deux oppositions entre le héros et l'anti-héros nous indique qu'à force d'essayer au maximum d'humanisé un héros pour le rendre identifiable parmi la population, on perd cet aspect surnaturelle nous faisant rêver pour une simple réalité. Mais si au contraire les « humaniser » ne permettrai à l'auteur de pouvoir influencer le lecteur ?


b) Le héros donne une vision de l'humanité

Au fur et à mesure qu'on passe du  héros à l'antihéros, le héros par son côté humain va éduquer l'homme dans sa propre société. Ainsi, le personnage du roman va permettre à l'homme d'évoluer avec une image positive mais aussi négative pouvant l'aider à comprendre le mal.
Le héros négatif est d'abord présenté en opposition avec le héros positif. Ses actions comme la destruction et ses valeurs immorales le pousse à commettre de lourdes fautes irréparables. Cette opposition le bon et le mauvais personnages est souvent présenté dans des intrigues policières à l'image de Sherlock Holmes où sa personnalité d’égoïste, préférant ne pas respecter la loi lorsqu’elle lui paraît peu compatible avec la justice, lui permet de démasquer des tueurs qui ne regrette très peu leurs gestes. Ces opposition sont donc très souvent reprises au cinéma ou dans les séries policières car cela accentue le fait que le mal doit toujours payer ses erreurs et insister les personnes à ne pas les commettre.
 En dehors du héros négatif, on peut également influencer l'homme en lui faisant comprendre l'importance de la présence d'êtres humains à ses côtés. C'est le but principal des héros collectifs où plusieurs personnages s'engagent dans une même quête commune. C'est le cas de Sherlock Holmes et du docteur Watson travaillant ensemble pour résoudre des enquêtes où Superman ne serait pas superman sans sa Wonder woman. On peut aussi utiliser l'échange entre deux personnages pour surtout créer des oppositions : dans Don Quichotte, le personnage principal est noble mais pas très sain d'esprit alors que le paysan qui l'accompagne Sancho Panza, est tout d'abord naïf et trompé par les récompenses extraordinaires de son maître devient peu à peu sensé, posé et modérateur. Don Quichotte et Sancho Panza forment indiscutablement un duo très réussi : l'un ne pourrait exister sans l'autre. Cette forme de duo sera sans cesse repris dans les fictions : par exemple Laurel et Hardy, Astérix et Obélix, Zorro et Bernado... Ses héros nous prouvent que le travail en équipe est primordiale que cela soit dans la fiction comme dans la réalité.Par ces deux manières de faire évoluer l'homme dans sa société, l'homme apprend, comprend et change sa propre vision avec l'aide de ses « modèles. » Cela lui permettra de mieux affronter les problèmes de la vie réelle.
Pour conclure cette dernière partie nous pouvons remarquer l'évolution du héros et de l'antihéros à travers les oeuvres. De plus, les objectifs de ces deux types de héros sont bien distinct l'un pour montrer la perfection d'un être tel un exemple et l'autre quant à lui permet aux lecteur de mieux s'identifier car ce héros a des traits moraux et physique ressemblant davantage à l'Homme. Enfin les héros collectif et négatif on eux aussi leurs objectifs comme l'esprit d'équipe ou le contre-exemple.
 










Conclusion
Pour conclure, le héros de fiction aide l'Homme à évoluer dans la société de différentes manières. Tout d'abord nous avons montré que l'homme a besoins de héros dans son existence pour de différentes causes (notamment pour prendre le héros tel un modèle voir presque le divinisé tel un dieu dans notre société devenu Laïc.). Le héros peux en revanche de venir également un obstacle à l’épanouissement de l'être humain. En effet si celui-ci est en quête constante vers la perfection, il peut oublier ce qu'il est. De plus le héros de roman est l'image de la société dans laquelle il est crée en incarnant notamment la société dans laquelle il vit mais également grâce à la réécriture d'un même héros suivant l'époque. Enfin le héros donne une vision qui peut éduquer l'Homme. Nous avons vue notamment la notion du héros et de l'antihéros en passant par le héros collectif puis négatif. Le Héros de fiction bien plus qu'un personnage appartenant aux domaine de l'imaginaire il appartient et vie dans notre société quel qu’il soit est permet à l'Homme d'essayer d'atteindre une certaine perfection.
 


















Bibliographie

I –Citer un document dans son intégralité 

 1/ Ouvrages

-Eco,Umberto  De Superman au surhomme, en 1932. Paris: Grasset,1993.245 pages. ISBN: 2246463114 (emprunté en novembre 2012)

- Bruno Bettelheim Psychanalyse des contes de fées

-Fernand Comte  Les héros mythiques et l'Homme de toujours, en 1993. Paris6.282 pages. ISBN: 20201538070


2/ Internet, sites web



-CANAVAGGIO (Jean), Don Quichotte du livre au mythe. Quatre siècles d’errance, Paris, Fayard, 2005. (consulté en Janvier 2013). Disponible sur : http://donquijotedelamancha.free.fr/cannadq.html



-BRUNEL (Pierre), « Don Quichotte » et le roman malgré lui, Paris, Klincksieck, 2006. (consulté en janvier 2013). Disponible sur : http://donquijotedelamancha.free.fr/brunel.html



-documents.irevues.inist.fr/bitstream/.../HERMES_1998_22_109.pdf

-guerrieri.weebly.com/uploads/1/5/0/8/1508023/le_rcit.pdf

-http://www.sshf.com/articles.php?id=73

- http://www.la-litterature.com/dsp/dsp_display.asp?NomPage=5_19s_009_romantisme_05b




II – Citer une partie des documents
1/ Dessin, photo...issus d'internet

-http://www.picsearch.com/pictures/Books%20and%20Comics/Comics/Comics%20Professor%20Pi%20-%20She/Sherlock%20Holmes.html

-http://www.picsearch.com/pictures/Toys/Toy%20Characters/Toy%20Characters%20M%20-%20Win/Superman.html

-http://www.picsearch.com/index.cgi?q=don+quichotte&width=1349

-http://www.picsearch.com/index.cgi?q=quasimodo+et+esmeralda&width=1349